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Amis, concitoyens, voisins, peuple de la Rive-Sud et de la Montérégie: demeurons forts et unis face à l’envahisseur! Aux armes sur notre territoire! Non parce que si on continue de les accepter sans rien faire tous ces parasites, croyez-moi, on va avoir un sacré problème de cohabitation à régler. Je le sais, je l’ai constaté, je le vois chaque jour: ils ont TOUS survécu, les écureuils obèses de l’automne dernier.
En décembre 2015, alors qu’on s’attendait tous à ce que l’hiver arrive comme à son habitude, lourd, frette et plate comme on le connaît, moi, je jouais toujours allègrement dans le jardin à planter mes derniers bulbes. M’attendant à tout moment à voir arriver au-loin notre annuelle ère glaciaire, sur un qui-vive constant, prête à rebondir dans la maison, à rallumer le feu et à verrouiller les portes et fenêtres à double tour jusqu’au printemps, j’ai tout de même pris quelques instants furtifs pour jouir du loisir d’observer cette méprisable, vile et poilue faune sournoise de la Rive-Sud. ![]() Constat immédiat: gros. Ils étaient TOUS gros. Mais là quand je dis gros c’est que c’était quand même pas possible, j’veux dire, ces adipeuses et empâtées boules hirsutes n’avaient plus aucune agilité. Eux, habituellement si rapides et malins, du coup ils ne couraient que nonchalamment quand je les chassais, si bien que j’aurais pu en cueillir facilement trois par jour question de leur tordre moi même le cou à mains nues.
Pas assez de neige = trop de bouffe = écureuils bedonnants. Ça fait du sens.
Je me suis donc rendu compte de deux choses: l’une, c’est que, bien que j’avais la possibilité (trop facile) de tous les abattre sans merci comme j’en rêve depuis les cinq dernières années que je joue dans mes plates bandes, j’en étais tout simplement incapable, et deux, en lisant les commentaires qui suivent cet article paru sur le site de Radio-Can., j’en suis venue à la conclusion que j’étais vraiment due pour updater mes champs d’intérêt, en général, dans la vie. Néanmoins, face à l’aveulissement momentané de mes pileux ennemis estivaux, incrédule, débile et résignée, je me suis résolue à les chasser aussi mollement qu’ils s’enfuyaient sous la timide menace de mon balai, les poussant furtivement dans le derrière (non mais quels gros derrières, c’était hallucinant!) jusqu’à la limite extérieure de mon terrain. J’avais franchement beaucoup de difficulté à ne pas compatir avec leur lourd surplus de poids. - Enweye, enweye le gros avant que l'bonhomme te pogne! Enweye, va t’en che-vous, lâche de spotter mes bulbes, pis fais de l’exercice un peu ça va te faire du bien. Je suis une guerrière lamentable. Pour un peu plus je me pognais un monte-charge chez Lou-tec pour les ramener à leurs nids. Puis, la neige est finalement arrivée.
Il y a quelques semaines, j’ai vu cette pub-là à la télé, qui a confirmé ce que je craignais:
Je me suis dit: «Ah, tiens? Que me v’là tu pas devenue - comme on dit - une grosse bourgeoise.» ![]() L’hiver, je prends racine dans mon divan. Je suis une plante d’intérieur Variété Télévorus Americensis. L'hiver, je consomme tellement de télévision que tout y passe: Infoman, Unité 9, Les enfants de la télé, Les beaux Malaises, Ces gars-là, Dans ma tête, Les Parent, La semaine Verte, Découverte, Second regard, La Facture, L’Épicerie, Enquête, J.E., La Guerre des Clans, Le Tricheur, Piment Fort, Taxi Payant, Douanes sous haute surveillance, Hotel Impossible, Cash Cowboys, Vacances Infernales, Le Grand Rire de Québec, Juste pour Rire, Hangar1: Dossier Ovnis, Les dossiers de la Nasa, 911, Mini-maisons sur mesure, Bye-Bye maison, Des idées de grandeur… et c’est pas tout! Seuls et tout nus et Enfants Tueurs me branchent totalement, et mieux que ça encore: même les pubs me fascinent intégralement.
Une des pubs de Familiprix, entre autres, nous a accompagnés et servi de running gag tout le long de notre voyage dans le sud.
Merci Plaisirs gastronomiques!
La fin de celle-là me fait rire à chaque fois :)
Et que dire de celle là qui passe trois millions de fois par jour sur CNN !!!
J’ai tellement hâte que ce gars-là frappe à ma porte comme ça moi aussi!
J’aime regarder la télé américaine. Je suis d’ailleurs de près les élections, lesquelles selon moi, représentent le meilleur rality show jamais diffusé. En Montérégie, on est carrément collés sur la frontière. C’est toujours le fun de savoir si notre quotidien va commencer à ressembler bientôt à l’émission Craindre son voisin.
![]() Vrai que les États-Unis ont besoin de redorer leurs blasons. Vrai que ça va pas bien pour eux, économiquement parlant… Vrai qu’ils ont un problème avec l’éducation, la santé et l’«immigration illégale»… Comme tout le monde. Vrai aussi que souvent, la vérité sort de la bouche des enfants.
Bien sûr que je ne suis pas chaude à l’idée de voir Monsieur Trump à la tête de l’Univers. Sauf que je suis -du moins le crois-je?- une personne impartiale, que j'ai un respect profond pour la démocratie et que je voue un culte indéfectible à la liberté d’expression. Aujourd’hui, les States sont à nouveau déchirés dans de violents conflits d’idées. De valeurs. D’identité aussi sans doute… Cela dit, il faut se rendre à l’évidence qu’il est possible de Donald Trump devienne Président des États-Unis. Toujours est-il qu’on devra dealer avec ça. Ici, au Canada, l’idée même de construire un mur en Amérique est franchement farfelue. En fait, comment ne pas fondre littéralement pour ceci?!? Gracias a Dios, on a de bonnes relations chez nous avec les Latinos. En Montérégie, beaucoup de travailleurs du Sud viennent d'ailleurs nous aider dans nos champs l’été. À Saint-Rémi, notamment, leur festival annuel est de toute beauté! Au coin de chez moi, au Uniprix sur Victoria, je suis contente d’y trouver les journaux L'Alternativa latina et Comercio latino, que je lis assidûment.
En février dernier, j’ai réalisé un contrat pour les Fermes Lufa, qui font pousser des légumes en serre sur les toits des buildings de Montréal. Formidable idée! À quand la même chose en Montérégie, «capitale» de l’agriculture québécoise? Lufa est située dans le quartier Chabanel, à Montréal. Un vieux quartier manufacturier laid, mais paradoxalement très, très charmant. Chez Maxi, au Mercado, chez Hart, chez Ikéa, chez Prefair, au marché 440, au Village des Valeurs, un peu partout, près de chez moi, même chose. C’est ce qu’on aime le plus chez les Américains, ce mélange formidable de cultures autour d’une même idée de Nation.
Voici donc une idée pas piquée des vers et bien de chez nous pour venir en aide aux Étatsuniens, aux prises avec de graves problèmes de racisme:
Je redoute le jour où, possiblement, un chef d’État canadien lancerait l’idée (sans rire!) de nous couper du reste du monde. Quel scénario d’horreur. D’ailleurs j’étais très contente de voir The Rock Star Trudeau copiner avec les Hautes Sphères des Premières Nations en mars dernier. Un petit pas pour l’Homme, un Grand Exemple pour l’Humanité :)
Dommage qu’il n’en soit pas de même en général. Trop de monde, pas assez de richesses? De temps? D’amour? Pas assez de réflexion, pas assez de visionnaires, pas assez d’idées? ![]() Pourtant il fut un temps ou les gens pensaient. De «La République» de Platon, écrite il y a près de 3000 ans jusqu’à «La Longue Marche des Cornichons» de Kornbluth, parue en 1951, on l’avait prévue, cette croissance exponentielle de la population. Cet épuisement des ressources et cette dégradation de l’intelligence collective, dommages collatéraux d’une croissance démographique hors de contrôle. Watch Idiocracy - 2006
Aussi:
Une pub hilarante en Inde où la population est... disons... nombreuse ;) Outre cela, dépendamment de QUI engendre QUI, et en quelles quantités, il va sans dire que la qualité de cette «surdémographie»… est on ne peut plus variable… et questionnable. Âmes sensibles: s'abstenir.
Dans le Courrier du Sud du 17 février dernier, on pouvait lire en page 4 combien la prostitution juvénile profite aux gangs de rue en Montérégie. J’étais triste d’apprendre qu’on estime qu’entre 100 et 200 adolescentes seraient, en ce moment même, prises entre les filets de proxénètes sans scrupules. On a aussi mis au jour un habile réseau de pédophiles, dont un habitait malencontreusement près de chez moi. À côté de deux écoles et d’une garderie.
Dans son spécial Saint-Valentin, pages 26 et 27 du Courrier du sud du 10 février, le journal a divulgué les résultats d’un sondage à travers lequel la population rivesudoise était invitée à répondre à la question : «Quel type d’amoureux êtes-vous?» avec les choix de réponses suivants: 1. Érotique En tête de liste, 28% des répondants affichent un profil «Érotique», défini comme suit par la rédaction (je paraphrase): « Les gens de ce type savent ce qu’ils recherchent au plan physique et n’y dérogent pas. Ils cherchent la beauté et sont difficiles. Candidats au coup de foudre, une fois l’exploration physique complétée, ils décrochent rapidement de la relation.». Pis come on les filles.
Parlant de Longue Marche des Cornichons, cette fois-ci le 9 mars 2016, le Courrier du Sud titrait:
Eh bien bonne chance! Et n’oubliez pas de conseiller à vos analystes de faire leur travail avec des coudes pis des casques de hockey, les passages piétonniers sur la Rive-Sud, c’est comme l’art moderne: tout le monde s’en fout. On n’a d’ailleurs qu’à lire les vox populi des éditions du 10 et du 17 février qui ont précédé cette initiative de la ville: si les piétons rivesudois sommes bien d’accord sur une chose, c’est que les traverses piétonnes ne sont pas, mais alors pas du tout respectées par la grande majorité des automobilistes. J’ai failli me faire frapper 2 fois à vélo en décembre dernier et une fois à pied par un chauffeur de taxi qui, pour ajouter l’insulte à l’injure, s’est empressé d’invectiver mon mari qui prenait ma défense. «Tu sais quoi? Je t’enfile.» Lui dit-il. ![]()
Analystes longueuillois, voici donque quelques images trouvées sur le web, question de vous donner une couple d'idées qui sauront, peut-être, interpeller les automobilistes apathiques de nos quartiers: En 2015, le Bixi Réjouissante nouvelle! Vrai que les transports en commun sur la Rive-Sud, c’est la grande classe. On repère super facilement l’horaire des bus sur le site du RTL, donc on attend rarement à faire le pied de grue aux arrêts. En plus on peut se rendre à peu près partout et avoir accès à tout ce dont on a besoin en général «dans la vie» (de tout sauf un SPA) pour un total aller-retour de 6,50$. Le 23 septembre dernier, dans le Courrier du Sud, la mairesse Caroline St-Hilaire titrait son espace «Contribuons à l’essor du transport en commun» et j’étais tellement fière d’apprendre que tout ce bonheur, en beh c’est pas fini. :) Qui sait, un jour peut-être, le boul Taschereau sera aussi joli que le boul. Desaulniers? Au moment où ces lignes sont écrites, je regarde dehors mon paysage rivesudois verdir sous un printemps généreux en lumière et en promesses de fleurs… Mes crocus sont sortis de terre, mes tiges de tulipes sont déjà apparentes et ça me remplit d’espoir! Prête, j’ai en main ma liste d’achats à faire au centre du Jardin de Brossard et je suis -on ne peut plus- up and running pour cette nouvelle saison de jardinage! Vous aimeriez, vous aussi, avoir un beau jardin toute l’année? En Montérégie, on a l’immense privilège d’être la région la plus au Sud du Québec et on a l’embarras du choix en ce qui a trait à ce qu’on peut planter dans le jardin! La saison chaude est longue et les floraisons spectaculaires! Aussi bien en profiter :) Voici donc ma petite liste toute personnelle de ce que je crois être les grandes essentielles à cultiver autour de la maison pour bénéficier d’un parterre formidable en tout temps, même en plein hiver!
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